On en sait désormais plus sur ce qui s'est exactement passé vendredi matin au Lycée Atlantique et qui a provoqué l'évacuation de quelques 400 élèves.
Un groupe de 7 jeunes gens, comprenant des élèves, des anciens élèves et une personne totalement extérieure au Lycée, a décidé de s'inviter à la fête organisée par les Terminales à l'occasion de leur dernière journée de cours. Leur but : jouer les trouble-fêtes en confectionnant une boule puante à l'aide d'un mélange liquide comprenant de l'ammoniaque.
Seule difficulté pour le groupe : s'introduire dans le lycée avec la bouteille contenant le produit incriminé, puisque cette journée là, la Direction avait ordonné des fouilles systématiques des sacs à l'entrée de l'établissement scolaire. Les jeunes gens, 5 garçons et 2 filles décident alors de s'introduire dans l'enceinte du lycée en escaladant une grille.
Finalement, seuls les garçons vont pénétrer dans le Lycée. Ils rentrent dans les bâtiments où ont lieu les cours et dispersent sur le sol, à différents endroits, le mélange de la bouteille.
Très rapidement 8 personnes sont prises de malaise et de maux de tête. L'une d'entre elles, un professeur du lycée Atlantique, a même du être hospitalisé. Il est ressorti vendredi en fin d'après-midi.
Rapidement identifiés par les gendarmes de Luçon, les 7 auteurs des faits ont été entendus à la Brigade. Ils ont été reconnus coupables de violence avec usage d'une arme sans ITT ( le mélange liquide étant considéré comme une arme par destination ). Ils sont également poursuivis pour intrusion non autorisée avec une arme, en réunion, dans l'enceinte d'un établissement scolaire en vue de troubler le bon ordre de l'établissement.
Parmi les 5 auteurs principaux ( les 5 garçons ), 4 sont majeurs. Ils recevront une convocation en composition pénale devant le Tribunal de Grande Instance de la Roche sur Yon. Le Procureur de la République devrait ainsi proposer des mesures alternatives aux poursuites pénales, par exemple une amende ou un travail non rémunéré au profit de la Collectivité.
Le 5ème auteur, un mineur, devrait quant à lui bénéficier d'un classement sous condition de stage de responsabilisation.
Une trentaine de sapeurs-pompiers est intervenu sur le site pour sécuriser les lieux et faire évacuer les élèves présents.
Crédits photos : TLSV
